Communiqué de presse du 9 juin 2023
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le Conseil européen, qui réunit les chefs d’États et de gouvernements de l’UE, ont arrêté leur position concernant la réforme du système d’asile de l’UE. Alors que l’Europe est submergée depuis des années par une immigration-invasion qui s’intensifie – 81 000 migrants clandestins entre janvier et avril, soit le niveau de 2016 – le texte dégagé par le Conseil est insuffisant.
Quelques avancées, obtenues de haute lutte par des pays comme l’Italie, la Suède et la Pologne, sont à relever. Une procédure de contrôle à la frontière, sans permettre l’entrée sur le territoire, facilitera considérablement le refoulement des faux demandeurs d’asile. Les pays qui ne veulent pas de migrants sur leur sol y seront autorisés, en échange d’argent ou de matériel pour aider les pays qui acceptent la répartition. Comme d’habitude, la France de Macron s’est déjà engagée à accueillir toujours plus de migrants…
Les États pourront également décider eux-mêmes de la liste des pays “sûrs” vers lesquels expulser les déboutés du droit d’asile, reprenant ce pouvoir à Bruxelles. Enfin, un fonds est prévu pour nouer des accords créant des « hotspots » dans les pays tiers : la Tunisie pourrait par exemple, contre un soutien financier, gérer les demandeurs d’asile à la place de l’UE.
Toutefois, il restera au Conseil à négocier avec le Parlement européen. Ce dernier tient à défendre une position follement immigrationniste en raison de l’alliance des macronistes avec la gauche, les Verts, et une partie du PPE auxquels appartiennent Les Républicains. Le résultat final pourrait être bien pire que l’accord dégagé par le Conseil.
La leçon que doivent en tirer les défenseurs d’une droite civilisationnelle est que grâce à la pression constante de nos partenaires, le Conseil commence à revenir à la raison. Dix pays au total plaidaient, derrière Giorgia Meloni qui en était la chef de file, pour plus de fermeté afin de protéger nos frontières et nos peuples. Malheureusement, l’accord n’est pas à la hauteur des enjeux, loin s’en faut, principalement à cause de l’aveuglement de Macron et de l’Allemagne…
C’est donc dans nos pays qu’il faut changer les choses, lors des élections européennes et de la présidentielle, pour renforcer l’alliance de droite civilisationnelle et imposer une vraie protection de nos nations et de notre civilisation.